(contemplatif ex sidera)
Et pourquoi pas
Soixante-dix soirs de toi et moi
et une nuit
pour nous
(à la cantonade mesurée)
Le soir aux doigts de rose peignoir
a l'aspect bien peinard
d'une chaude baignoire
à la courbe biplace
à mousse molasse
où les sourires prélassent
un rien sans histoires
Sans parti-pris
Passe moi la pierre Ponge
Et une serviette éponge
Et des bougies aussi
(silence)
Et les bougies sorties
Autour de la flotte
Oscillent tes cils sertis
Comme les bougies gigotent
La chaude baignore
Le rien sans histoires
(contemplatif ad libitum)
J'aimerais rester
sans parti-pris
à ta bouche sans bouger
consumant la bougie
consommant tes belles joues
contemplant tes belles jambes
Pendant des éternités
Soixante-dix soirs de nuit
Dix-huit nuits de soirées
en compagnie des bougies
(silence)
Et pourquoi pas dis-moi
Soixante-dix soirs de rien du tout
et toute la nuit
le tout pour nous
(contemplatif ad libitum)
J'aimerais tu sais
le laps de sourire où
Battant d'un de tes rires très doux
La mèche en feu crépite ton iris
Dans la malice
Dans cette incandescence ignifugée
Jusqu'à ne plus savoir quoi laver
Jusqu'à céder aux embrassades
Jusqu'à s'aimer
Jusqu'au rez-de-journée
1 commentaire:
Les timbres post sont des imposteurs ! Ton blog est géniaaaaall au passage mon chéri :D
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