L'octobre gèle à pierre fendre
La matinée nouvelle s'étale doucement
Et la campagne pour se défendre
Dresse de griffus troncs enchevêtrant
Un brouillard malhabile élime ses tuniques
Roulant boulant dedans les sous-bois rustres
Et le soleil vainqueur dans sa posture antique
Renaît en ciel pâleur de plus de mille lustres
Et le brouillard tout aveuglé
Se précipite en blanc
Semblant figer sans le glacer
Un horizon fuyant
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