Ce qui m’attriste, ce sont les rêves avortés
Les souvenirs insouciants d’un merveilleux passé
C’est l’habitude à jamais révolue de te manger des yeux
D’avoir une vie pour nous et un rêve pour deux
Ce qui m’attriste ce n’est pas ce que j’ai perdu
Ou bien ce que j’avais comme tes pieds nus
Ce qui m’attriste c’est ce que je n’ai fait qu’entrevoir
Un merveilleux demain qu’on ne peut plus avoir
La solitude me tue car elle me rappelle trop
Le temps où je t’attendais avec l’espoir si beau
De t’avoir pour moi bonheur partagé
Ce temps où tu disais si bien m’aimer